lundi 19 mars 2012

Salon du livre de Paris 2012

Je souris tout seul en arpentant les allées. Quel privilège que de ne pas être partie prenante de ce cirque! Juste le plaisir de vagabonder librement en zigzag.

Sulitzer et Jean Manson de concert, sur une petite tablette, gloires déchues qui ne signent que leurs personnages. Des mangas à foison. En veux tu ? En voilà. Déguisements et tout le tralala. Je fuis. L'enfant est l'avenir de l'homme, la bd celui de l'édition. Abcd. Une perle ? Une. Une petite exposition Pierre Benoit. Il était temps. Lui c'est A. A comme Antinéa. J'ai essayé de lire tout Pierre Benoit mais le territoire était trop vaste. Rayonnages. Jacquettes jaunes, jacquettes blanches. Nrf. J'aie une amie, retrouvée au hasard d'une conférence, qui porte toutes ces robes là. Et pourtant elle ne mange pas tous les jours du caviar. Sgdl.
Ma Bretagne est plus belle que ta Provence. Ton Aquitaine se corse. Je suis en couleurs. Recto verso. Les auto édités quémandent un sourire. Un éditeur, sa femme, sa fille, le grand père. La grand mère n'est plus. Le plus beau sourire du Paf fait grise mine. Les tablettes s'auto proclament belles et libres. New and improved. Elles ont le goût du métal oxydé sans l'odeur de la colle. Drm. Les étudiantes en goguette, accroche coeurs ou plus s'il y a un contrat. Signez en bas. Honni soit qui mal y pense. Les radios se répondent, dix gros micros noirs, d'autres micro trottoirs. Miroirs. Tables rondes farandoles des egos. Derrière une vitre dix apprentis apprennent à écrire le roman de leur vie. Poissons bulles dans l'aquarium des rêves. Il pleut à verse sur le hangar qui hier acceuillait le cul des vaches du salon de l'agri-culture. Je fuis. Le sandwich c'est six euros. Sans le café. Cigarette ? Oui, merci.


Les meilleurs moments sont toujours dans mon off :
- derrière les panneaux dans la partie fermée et désertée à observer, cigarette au bec, les stars qui défilent pour prendre la pose sous la lumière crue d'un photographe ( positionne mieux ta légion d'honneur coco )
- happé malgré moi dans la foule des courtisans pour me retrouver, benet bleu, bleu benet, nez à nez avec le futur président de la République qui fait sa campagne de la culture. Pire qu'un courtisan ? Pire c'est le courtisan en devenir. Celui qui voudrait bien.
- surpris à jacter du pont d'Orléans sur le stand du québec
- tenter de dialoguer avec une libraire qui ne parle que le russe
- lire un petit poème algérois

La vie si j'veux.

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